En Irak, douleur et chagrin pèsent sur les célébrations du Nouvel An yazidi
Les tenues de fête sont de sortie et les fidèles allument des bougies. Mais dans le nord de l'Irak, parmi les centaines de Yazidis venus au temple de Lalish célébrer leur Nouvel An, Omar Sinan n'oublie pas "le chagrin qui refuse de s'effacer".
Près de six ans après la mise en déroute du groupe Etat islamique (EI), la communauté yazidie reste hantée par les exactions jihadistes, la mémoire des disparus et la douleur de l'exil au moment où cette minorité kurdophone n'a pas encore retrouvé son foyer historique du Sinjar, dévasté par les combats dans le nord de l'Irak.